Printed 01.07.2022 13:14 18-12-2015 Guillaume Narguet
Si l’on s’en tient au dernier rapport présenté en octobre par le
ministre en charge des droits de l’homme au gouvernement, 115 000
personnes en République tchèque vivent actuellement dans un peu plus de
600 localités dites « socialement exclues ». Parmi celles-ci, vingt-huit
considérées comme étant plus particulièrement sensibles bénéficient
déjà d’un programme d’aide. Une liste à laquelle sont venus
s’ajouter, jeudi, neuf autres communes et quartiers. Sélectionnés par
l’Agence gouvernementale pour l’intégration sociale (ASZ), ils feront
l’objet eux aussi d’un soutien sur trois ans qui doit leur permettre
notamment d’accéder plus facilement aux subventions en provenance des
fonds européens.
« Nous prenons en considération les motivations des communes en question. Il faut déjà qu’elles aient envie de faire évoluer les choses dans le bon sens. Cela sous-entend une certaine capacité d’absorption, la volonté et la faculté de penser de nouveaux projets d’intégration, ainsi que des gens motivés qui seront capables de proposer des mesures concrètes. » Parfois critiquée pour son inefficacité, cette politique de soutien aux localités socialement exclues, dans lesquelles vit essentiellement une population rom, a pourtant un but évident et bien précis, comme le rappelle le ministre en charge des droits de l’homme, Jiří Dientsbier :
Une fois ces différents acteurs réunis, tous établiront en commun un plan dit stratégique d’intégration sociale. La mission de l’ASZ, qui est un des départements du Bureau du gouvernement, sera alors de soutenir les communes dans leurs démarches pour l’obtention de subventions qui permettront de financer des projets concrets. Il peut s’agir, par exemple, de la rénovation de logements, de la fondation de centres communautaires, d’un soutien aux établissements scolaires accueillant des enfants issus d’un milieu défavorisé ou encore de projets en faveur de l’emploi. Cat argent proviendra des fonds européens et notamment de trois programmes opérationnels relatifs à l'emploi, à la recherche, au développement et à l’éducation, enfin à l'intégration régionale. Ces différents programmes qui portent pour la période 2014-2020 ont été validés ces derniers mois par la Commission européenne. Copyright © Radio Praha, 1996 - 2003 |