Printed 03.10.2023 09:25 24-05-2010 Anna Kubista
Dimanche soir a été lancée la 12e édition du festival de la culture
rom, Khamoro. Toute la semaine, Prague se met au diapason de la musique
tzigane, avec plusieurs grandes têtes d’affiche présentes dans la
capitale tchèque. Mais le festival, c’est aussi des expositions, des
films, des séminaires.
« Nous avons constaté qu’en douze ans, la fréquentation du festival avait augmenté et je crois que Khamoro est de plus en plus suivi, tous les ans on voit des personnes qui reviennent. Mais aussi de nouveaux visages. Nous avons un public équilibré, jeunes et moins jeunes, et c’est surtout un public mixte, à la fois des Roms et des non-Roms. Ces non-Roms sont des Tchèques mais aussi chaque année nous avons de plus en plus de touristes qui viennent exprès pour le festival. » Comme tous les ans, Khamoro propose toute une semaine d’événements dont les grands moments sont évidemment des concerts de grands noms de la musique rom, tchèques ou étrangers. David Tišer :
Mais Khamoro c’est également des ateliers de danse, des films et des séminaires qui s’intéressent à l’identité rom avec des chercheurs venus par exemple de France, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne... Comme chaque année, un des grands moments du festival sera le défilé de musiciens roms dans les rues de Prague, comme le rappelle David Tišer :
Alors que les colonnes de l’actualité tchèque sont souvent remplies de mauvaises nouvelles, entre attaques racistes contre les Roms ou manque de reconnaissance d’une communauté ostracisée, le festival Khamoro est l’occasion de mettre en valeur la culture d’un peuple dont les origines sont à chercher en Inde, il y a des siècles de cela. Renforcer le dialogue entre les cultures est l’objectif affiché par le festival, comme tient à le souligner David Tišer :
Plus d’informations : www.khamoro.cz Copyright © Radio Praha, 1996 - 2003 |