Printed 27.01.2021 22:02 08-04-2008 Anna Kubista
Le 8 avril est déclaré Journée internationale des Roms. Un peu partout
en République tchèque, des événements culturels mais aussi de
commémoration sont organisés. Une journée qui est aussi l’occasion de
remettre sur le devant de la scène certains problèmes non-résolus comme
le site de Lety.
Mais pour Čeněk Růžička, président du Comité pour l’indemnisation des victimes roms de l’Holocauste, il ne s’agit que d’une façade pour faire bonne figure vis-à-vis de la communauté internationale : « J’ai été un peu surpris que la commission ait séparé le problème de Lety en deux : d’un côté, le réaménagement ou la transformation en lieu de piété en bonne et due forme du cimetière. Et de l’autre, le problème de la porcherie sur le lieu de l’ancien camp de concentration. Le résultat, c’est que la commission n’a pas du tout abordé le déménagement de la porcherie. »
Et c’est d’ailleurs sur ce problème des mentalités que veut insister l’association rom Dženo, à l’occasion de la Journée internationale des Roms. Parce que si le passé n’est toujours pas réglé à Lety, le présent n’est guère plus reluisant. Ivan Veselý, président de Dženo :
L’association Dženo a préparé une exposition installée sur la place de la Paix, à Prague, qui présente des panneaux avec les noms des Roms victimes des violences de groupes d’extrême droite en République tchèque depuis 1989. Un message d’alerte adressé également au président de la Commission européenne, José Barroso, par l’intermédiaire d’une lettre ouverte, rappelant que les Roms sont toujours victimes de violences, mais aussi de discrimination au niveau de l’emploi, du logement, de l’éducation et de la santé. Copyright © Radio Praha, 1996 - 2003 |